Selon l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, plus de 30 % de la population souffre d’insomnie. Ce qui en fait un des troubles de sommeil les plus fréquents.

Concrètement, l’insomnie est une difficulté à l’endormissement ou une mauvaise qualité de sommeil. Résultat ? Fatigue, somnolence, problèmes de mémoire et de concentration, maux de tête, absentéisme, rêveries…

Deux types d’insomnies existent :

• l’insomnie transitoire, liée au stress, à l’hygiène de vie, à l’alimentation ou à l’environnement ;
• l’insomnie chronique secondaire, relative à la dépression, à l’anxiété, à la neurologie, aux douleurs aiguës, aux inflammations du corps, aux troubles respiratoires, à l’asthme…

Les parasomnies sont un autre trouble du sommeil qui affecte 17 % des enfants et 4 % d’adultes. Il s’agit par exemple :

• de peurs ou terreurs nocturnes: une montée d’angoisse qui s’exprime par des cris, des hurlements, des tremblements du corps, des sursauts et des pleurs ;
• de cauchemars: ils viennent perturber le dormeur et donnent une sensation de réalité en laissant un souvenir au réveil ou à la fin du cycle du sommeil ;
• de somnambulisme: il se déclenche habituellement dans un profond sommeil et entraîne des comportements inhabituels, dans un état d’inconscient. Et ce, pendant plusieurs minutes.

Bon à savoir : il est fortement déconseillé de réveiller ou de parler à une personne en état de parasomnie. Veillez simplement sur elle jusqu’à ce que le trouble du sommeil cesse par lui-même.

Un enfant qui ne veut pas dormir ne le fait pas toujours par crise ou par caprice, comme nous nous pouvons l’interpréter en tant que parents. Ce qui nous amène souvent à le disputer ou à le punir. Or, l’enfant vit uniquement dans le ressenti et n’a pas la faculté de s’exprimer sur son comportement.

Et si votre enfant ne se sentait tout simplement pas bien dans sa chambre ou dans son lit ? Peut-être est-il aussi sujet à des troubles du sommeil sous forme d’hallucinations (vue, ouïe, toucher…). Et si elles étaient réelles ? Si vous pouvez vous sentir dépasser en tant que parents, influencés par votre raisonnement, votre enfant, lui, influencé par son ressenti, peut se sentir seul et incompris…